Nouvelle colère du comité citoyen de la rue d’Agon relayé hier dans les colonnes de Ouest France. – https://www.ouest-france.fr/…/agon-coutainville-vitesse…
Voici la lettre que ce dernier vient d’adresser au maire, et la réponse que Christian Dutertre s’est empressé de leur adresser. La vitesse moyenne, rue d’Agon, aurait été réduite en moyenne à 39 km/h selon des relevés effectués par le Département avec les mesures prises par ses équipes.
Comme le souligne Ouest France en conclusion, « Après le mouvement de colère des riverains de la Rue de Saint-Malo – https://www.ouest-france.fr/…/agon-coutainville-on-va… qui sera sans doute suivi de la création d’un collectif ou d’un rapprochement avec le comité de la rue d’Agon, les élus dont l’édile a la pression citoyenne en ce moment (…) Avec en plus le projet immobilier du l’Agon Bleu qui fait beaucoup parler.
La lettre du comité
Comité Citoyen de la Rue d’Agon 06/08/2021
Objet : suivi des démarches concernant la circulation Rue d’Agon.
Vous nous avez reçus le 7 mai dernier. Notre échange, très satisfaisant, nous avait laissé confiants : l’équipe municipale nous avait donné l’assurance d’une collaboration sérieuse et fructueuse. La première étape de nos démarches, visant à régler le problème chronique de la circulation et de la vitesse Rue d’Agon, était définie -nous devions recevoir, « dans la semaine » (selon vos termes exacts) une synthèse en 5 points auxquels notre réunion avait abouti. Vous vous y étiez engagés oralement, de même que vous aviez consenti à une mesure immédiate ou au moins imminente, à savoir le transfert d’un panneau provisoire indicateur de vitesse dans notre rue (panneau pédagogique auparavant installé depuis plusieurs mois à La Flague), afin d’inciter les estivants à ralentir. De notre côté, cette fameuse synthèse, promise et attendue, devait faire l’objet d’une diffusion large auprès des riverains. Nous prenons au sérieux nos obligations vis-à-vis des membres de notre Comité Citoyen, des signataires de notre pétition et de nos nombreux sympathisants. Sans le document officiel annoncé, nous avons été malheureusement contraints de les décevoir.
Trois mois plus tard, un bilan s’impose. Nous n’avons rien obtenu. Les sollicitations de notre part ont pourtant été insistantes : échanges informels avec M. Guihot (suivis de vaines promesses), appels répétés à la Mairie. Les explications, plus ou moins convaincantes, nous semblent insuffisantes pour justifier un tel délai : des cas de Covid à la Mairie, la perte dramatique de fichiers numériques comportant entre autres nos adresses électroniques. Nous vous avons fourni à nouveau une adresse valide le 22 juin dernier, vous aviez donc 6 semaines pour vous acquitter de cette modeste tâche qui n’avait pas été effectuée les 6 semaines précédentes. Ce retard nous paraît franchement déraisonnable.
Nous ne comprenons pas votre silence, que nous nous abstiendrons ici d’interpréter. Quelle est votre stratégie ? Quelles sont vos intentions ? Cela vous appartient, et nous nous bornons à un constat dépité : le minimum que nous puissions formuler, c’est que votre absence de réactivité témoigne du peu d’intérêt que vous nous portez, et d’un manque de considération assez remarquable. Que faut-il faire ? Que feriez-vous à notre place ? Une nouvelle pétition ? De nouveaux articles dans la presse locale et régionale ? Un courrier à la Préfecture ? Nous étudions toutes ces options.
Nos problèmes quotidiens n’ont pas disparu avec l’achèvement des travaux de la D44. La circulation est toujours intense -c’est l’été, les excès de vitesse sont toujours flagrants, l’absence de contrôle est toujours patente : qui, à part quelques riverains scrupuleux, roule à 30 km/h quand rien ni personne n’interdit de filer à 60, 70, voire 80 km/h ? Les camions surdimensionnés continuent de livrer quitte à forcer le passage, les campings-car n’ont pas cessé leur chassé-croisé, et le moindre geste d’un riverain assez audacieux pour rappeler les conducteurs à la modération se solde par l’indifférence, le mépris, l’insulte, voire la menace. Nous persistons à penser que cet état de fait n’est pas une fatalité, mais qu’il est largement le résultat d’une logistique médiocre et d’une volonté politique défaillante.
Nous vous proposons un rendez-vous, afin de faire le point ensemble sur la situation, et d’entendre vos raisons.
Veuillez agréer l’expression de nos salutations distinguées.
Pierre-Yves Leneveu
Jean-Marie Aubert
Martine Chardin
Cédric Gabet
Vincent Motin
La réponse du maire :