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Projet Vinci : ce qui s’est dit pendant la réunion à huis clos

Fin de la réunion – elle s’est bien tenue à huis clos sans la presse ni public- un peu animée comme on pouvait s’y attendre avec l’équipe Vinci représentée par son Directeur territorial de Normandie, David Cengarle qui avait pris la parole la semaine dernière dans la Manche Libre https://www.cap2020-2026.fr/projet-de-lange-bleu-vinci…/ et qui est venue présenter son projet « l’Agon Bleu » enfin aux élus du conseil municipal ! Avec une absence remarquée, celle de Jean Lemesle, l’adjoint aux travaux qui a été le seul dans la confidence de ce projet avec le maire.

Ce qu’il faut retenir :

( On a bien cru que Vinci ne parviendrait jamais à lancer les slides de sa présentation…)
– Vinci reste sur sa position et ira « au bout du projet en attendant la décision finale du Préfet de la Manche » qui a engagé un déféré devant le tribunal administratif de Caen pour annuler l’un des deux permis signés en juin par Christian Dutertre 
Pour Gérard Gavory, le projet est « en contradiction avec la loi littoral. » Il parle clairement « d’une atteinte visible à l’environnement et urbain.»
 ( Le deuxième permis signé par le maire fait l’objet d’un recours d’un privé)

Une commercialisation arrêtée à ce jour !

–  David Cengarle affirme que « la moitié des logements a été pré-vendue à ce jour ». Il a fallu que j’intervienne pour qu’il précise que « la commercialisation était bien, toutefois, arrêtée à ce jour dans l’attente du retour du tribunal administratif de Caen « – « Cela peut prendre beaucoup de mois, voire des années », reconnait-il-. ( Les ventes ont été retirées du site de Vinci ( page 404) mais pas du site le Bon Coin : https://www.leboncoin.fr/ventes_immobilieres/2015524747.htm). – Voir ici

Revoir la copie

– A la question de Delphine Coutanceau, « le groupe Vinci est-il prêt à arrêter le projet si le recours du préfet est validé par le Tribunal administratif de Caen« , la réponse est « oui » mais son représentant est persuadé que l’on n’arrivera pas à cette issue. Très sûr de lui, il pense que les jurisprudences donneront raison au groupe Vinci. Il se dit, toutefois, prêt à discuter d’une amélioration du permis déposé. « Rien n’empêche de revoir la copie et de redéposer un permis dans le cadre de la procédure en cours.»

Enfin Dutertre réunit Vinci et le collectif !

– Christian Dutertre a donc proposé à Vinci d’organiser une rencontre entre le collectif Urgence Littoral Agon-Coutainville, et des associations de riverains ! Enfin ! Par cette action, il continue donc de défendre le projet.
– Il reste donc à savoir si Vinci, le Collectif Urgence Littoral Agon-Coutainville et les associations qui seront conviées à ces futures réunions peuvent revoir ensemble la copie ou si chacun, à l’arrivée, campe sur ses positions. Quitte à ce qu’un autre projet se mette en place si celui-ci était rejeté par le tribunal administratif. -Ce serait alors une troisième étape-.

Vinci voit déjà l’étape d’après !

–  Il faut noter cette phrase avertissement – déplacée- de David Cengarle qui prévient « qu’une autre opération de même nature est possible sur le terrain d’â côté de celui où son groupe réalise cette première opération. » – Un bien qui n’est pas à vendre à ce jour !- Ou alors Vinci est déjà sur ce projet…
– J’ai rappelé que nous « n’avions rien contre Vinci ni contre un projet privé mais que le maire aurait du rencontrer ses concitoyens et informer du projet. » Le partager « au minima » -comme dirait le préfet »- … David Cengarle s’étonnant de l’accueil local qui a été réservé à son groupe. ( Ne revenons plus sur cet aspect tout a été dit ).

Une sénatrice visée. Une attaque déplacée…

–  Christian Dutertre aurait mieux fait de s’abstenir de parler de la prise de position de Béatrice Gosselin. « Est-ce que je me mêle de ce qui se passe à Gouville ? ». Oubliant qu’elle est devenue sénatrice de la Manche, et qu’elle siège, elle, à la CMB où le littoral et les questions environnementales sont déjà et seront encore au coeur des futurs projets.
– Il a été rappelé qu’une commission Transition Ecologique avait été mise en place par le maire et qu’elle avait un rôle à jouer dans cette crise qu’il faut dénouer. Delphine Lebreton Juhel – élue de Cap 2020-2026- qui avait été nommé conseillère déléguée a rassuré l’assistance sur « son engagement » tout en précisant que Michel Pfeiffer allait gérer une partie du dossier – le littoral-
Les semaines à venir seront donc déterminantes en marge de la procédure qui est engagée au niveau du tribunal administratif de Caen. Un accord peut-il être trouvé ? Doit-il être trouvé ?

Un maire atteint qui doit mettre en place une médiation…

La communication a été totalement absente dans cette première partie. Une médiation compliquée débute. Acte II !

D’ici là, Christian Dutertre se remettra un peu de ses émotions de fin de séance. Mais quelle gestion calamiteuse du dossier de sa part jusqu’ici…
A suivre donc…
N.P
Ps : la presse n’ayant pas été conviée, n’hésitez pas à partager ce compte-rendu.

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