Bonne et grande nouvelle : la structure principale du château d’eau qui a 40 ans va disparaître en 2023 ! Sa réhabilitation estimée à 687 000 euros n’a pas été retenue (notamment par la Pec et la Sdeau qui gèrent principalement le dossier). La tour sera démolie et la construction d’une deuxième bâche au sol d’un montant de 800 000 euros a déjà été validée – le conseil n’était pas invité à voter, le projet étant présenté à titre d’information- Reste une question – abordée et posée à l’issue du conseil- par un membre du public : où seront repositionnées les dix antennes actuellement perchées en haut des 38 mètres de ce bâtiment ? Le maire a botté en touche estimant qu’on « était en conseil et que ce n’était pas le moment d’en parler »– Sic- En off, un adjoint a indiqué – à l’issue de la réunion- qu’elles seraient repositionnées pas très loin de leurs emplacements actuels. Espérons que ce soit aussi l’occasion de végétaliser cette zone… Et qu’une « montagne » d’antennes ne remplacera pas une tour en béton…

Deuxième dossier abordé- l’ordre du jour ayant été chamboulé- : celui de la Maison des Havres. – La ferme située à la Pointe d’Agon qui va devenir un lieu de sensibilisation à l’environnement-. Le conseil a accepté le transfert de la maîtrise d’ouvrage entre le Conservatoire du Littoral et la commune. Dans la majorité, Patrick Danguy s’est dit étonné du montant des travaux de rénovation de ce bâtiment : 671 000 euros à l’arrivée ( TTC). « Rien d’anormal », a répondu le maire.

Delphine Lebreton, qui avait été élue sur la liste de Cap 2020-2026 et qui avait été promue maire adjointe chargée de la transition écologique a enfin pris la parole pour présenter son plan d’actions à venir.

On retiendra les axes suivants résumés sur les slides présentées :

– Diagnostic écologique : Il portera sur les bâtiments, transports, Hlm….

– Anti Gaspi à la cantine : – On a appris au passage que les enfants n’avaient mangé qu’une seule fois des frites depuis le début de l’année. Mais selon des parents ils se rattrapent avec des nuggets…- L’objectif est d’appliquer la loi Egalim qui prévoit 2O% de bio et 30% de local. « Nous devons limiter les déchets alimentaires ».

– Biodiversité : créer un atlas – qui sera un inventaire de la faune et de la flore et établir une cartographie des lieux.

– Déchets verts : Hubert Guillotte – toujours aussi prompt à interpeller les élus sur les expressions-  a précisé d’entrée que cette slide aurait dû être intitulée « déchets jardinages ». Ces déchets sont plus importants que les déchets ménagers et sont étudiés par la CMB, très prudente encore sur la question. « Tout cela est très politique, a constaté Christian Dutertre prenant un malin plaisir à rappeler que cela fait six ans qu’il entend parler de ce dossier. » On retiendra cependant que ce service pourrait être supprimé ou remplacé par un système de sacs payants.

– Echo Tourisme : ( Delphine Lebreton a été tâclée par ses camarades de la majorité qui n’auraient pas mis de h à Echo. Elle a défendu cette orthographe). Bref, il s’agit de réduire l’impact écologique de manière ludique et engageante – dans le texte-

– Dernier thème et non des moindres : comment devenir producteur d’énergie(s). Exemple cité, « les arbres solaires »… Lunaire ?

4 eme dossier important de ce conseil : l’éclairage de la digue. Hubert Guillotte –  en forme et inspiré- a déballé un objet caché par une couverture sur la scène et a dévoilé très fier de lui « le nouveau lampadaire – que vous pouvez découvrir sur cette photo- il mesure 1m 10 et il sera installé sur toute la digue de la cale centre à la cale du Passous ». Rien à dire sur le produit « 100% made in France, fabriqué en Vendée ». Pauline Lainé s’est toutefois demandée « si ces nouveaux lampadaires étaient en harmonie avec ceux de la Place du Général de Gaulle. » La réponse est claire, ils ne le seront pas mais ce n’est pas l’objectif. Nicolas Pigasse a voté contre, ne voyant pas pourquoi on ne les installerait que sur 1,3 km de la digue et non sur la totalité. – Il s’était déjà du reste prononcé pour un réaménagement total de la digue, s’opposant à ce saucissonnage et à cette division de la commune que l’on encore vue récemment avec le PAP. —« A cause des budgets » a rétorqué le maire. Le promenoir n’est qu’un : imagine-t-on refaire 500 mètres d’éclairage sur  la digue d’Hauteville sur mer et ne pas couvrir  les 500 mètres restants ? Pourquoi ne pas avoir une vision d’ensemble sur un tel projet ? Les lampadaires ont été jugés inadaptés sur toute la digue d’Agon-Coutainville, pourquoi n’en remplacer qu’une partie ? Pourquoi le Nord de la digue va-t-il encore rester dans l’obscurité  ?

Le conseil a validé la rallonge de l’avenant de 12 600 euros, suite aux demandes formulées – « en grande partie par les commerçants », dixit Jean Lemesle. -Ces derniers apprécieront – pour le projet de l’aménagement de la Place du Général de Gaulle. On a appris au passage que la commune, le département et les commerçants avaient validé le projet. Christian Dutertre aurait pu s’en réjouir davantage…

Rallonge encore au niveau de la Maison des Associations – dont le coût final s’élèvera à plus d’1,3 million d’euros.-. Là encore dossier géré avec un grand sens de la communication. Suite à une question de Delphine Coutanceau, on a appris qu’elle allait être enfin inaugurée le 15 novembre prochain. La commune compte 91 associations : 9 d’entre elles auront un bureau fixe, 10 autres l’utiliseront occasionnellement selon les besoins. « Il est temps de communiquer a reconnu » Christian Dutertre.

Littoral avec une intervention de Michel Pfeiffer qui sollicitait le conseil sur le principe d’un vote à hauteur de 34 924 euros pour mettre en place des nouvelles fascines à hauteur de la Poulette et de l’Ecole de Voile. Didier Cavellec, s’est étonné que ce dossier ne soit pas pris par la CMB dans le cadre du tout frais PPA voté récemment. « Cette action a été engagée avant » a répondu le maire adjoint en charge de ce dossier. On remarquera que cette demande « subvention fascines » incluait une demande pour le Nord et le Sud de notre commune qui sont menacés par la montée des eaux. Hors le PPA s’arrête à la Plancha… Comme quoi il aurait été inspirant de le pousser de deux kilomètres encore au Sud… et de couvrir tout le secteur d’Agon-Coutainville de manière à protéger les zones menacées par une action commune quand cela est nécessaire – cette demande en est un exemple- et de ne pas instaurer une division au sein de la commune même si le projet a vraiment du sens et mérite d’être soutenu pour réussir…–

Dernier dossier : « traitement des accotements en stabilisé ». Suite à la demande d’un riverain d’utiliser un béton poreux du même type que celui déployé sur les trottoirs de la RD44, le conseil a autorisé les riverains qui le souhaitaient à recourir à cette solution avec ce matériaux. En revanche, Jean Lemesle a souligné que le coût était de 50 euros le mètre carré pour la commune -compte tenu de l’ampleur du chantier- et que pour les particuliers, la note serait sans doute beaucoup plus salée… : 200 euros pour la même surface de référence.

Nicolas Pigasse : « Le collectif Urgence pour le littoral Agon-Coutainville ayant refusé de participer à la réunion mise en place par le maire, à la mi-novembre, cette réunion citoyenne est-elle maintenue ? » Réponse de Christian Dutertre : « Je l’ai annulée. »

Patrick Danguy : « quand est-ce que le foyer des Marettes sera de nouveau ouvert ? ». « En janvier », a répondu Jean Lemesle qui a indiqué que toutes les validations sécurité n’avaient pas encore été délivrées à ce jour – Il faudra notamment ajouter des portes coupe feu dans la cuisine-

N.P

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