– Une nouvelle fois la commune doit mettre la main à la poche à hauteur de 20 000 euros pour réaliser un aménagement de l’éclairage public place du Général de Gaulle. Le maire n’a pu qu’acquiescer à la remarque de Didier Cavellec : « cela n’a pas été prévu au départ, donc c’est encore un dossier mal pensé qui nous coûte de l’argent à l’arrivée… »

– Autre remarque inspirée, celle de Philippe Wlasniak qui a remis le maire à sa place quand il parlait d’une manière très présomptueuse des retours de la Cour des Comptes : « Il s’agit de la Chambre régionale des Comptes, et cela n’a vraiment rien à voir. Relativisons, cela en devient comique ».

– Isabelle Bouyer-Maupas a pu vérifier qu’elle avait dû se repositionner pour faire partie au sein de commissions qu’elle avait intégrées en début du mandat et dont elle avait curieusement disparu- Celle de la sécurité, notamment. Ce qui lui permettra de suivre le dossier de la vidéo-surveillance qu’elle a relancé ce soir

– Hubert Guillotte a indiqué qu’une antenne de 32 mètres de haut sera installée à quelques mètres de l’actuel château d’eau quand ce dernier sera démoli. -Au rythme où vont les choses, cela prendra encore un peu de temps..-. Elle regroupera des relais de tous les opérateurs et elle sera mise en place par Bouygues qui installera, au passage, une antenne relais à hauteur de la Caboche pour mieux couvrir le secteur du Passous.

Voilà pour les principaux faits à retenir ! Passionnant non ?

Heureusement, il y a les présentations diverses, les questions diverses et celles du public. Et là, il y de l’animation et le conseil prend une toute autre tournure !

Tout commence avec une présentation de Delphine Lebreton sur la sobriété énergétique. On retiendra que la température dans les bâtiments publics sera ramenée à 19 heures degrés et qu’elle sera réduite à 17 degrés après 17 heures et le week-end. Le gymnase poussera encore plus à l’effort : il n’y fera pas plus que 14 degrés. L’autre poste de réduction est la réduction de l’éclairage public dans la commune. Les lumières – sauf Place du Général de Gaulle, Place du Passous, et alors du Casino- s’éteindront à 22 heures, promenoir compris. Didier Cavellec avait lancé le débat, avant le conseil par mail pour savoir s’il n’était pas opportun de réduire l’éclairage public au nom du contexte écologique actuel, et d’étudier sa suppression hors les points sensibles évoqués. Delphine Lebreton d’un ton assez hautain lui a répondu par un : Monsieur Cavellec, j’étudie ce dossier par zones. Je vous en dirai plus dans quelques temps. » Isabelle Bouyer-Maupas est intervenue : « Delphine, si je peux encore t’appeler par ton prénom (…) la question est de pouvoir assurer la sécurité dans certains secteurs plus exposés. » A suivre donc…

Le maire en a profité pour rappeler – c’est la deuxième fois qu’il le fait- que la véritable nuisance de notre commune était le bruit et les excès nocturnes. « On a dépassé les limites, nous allons nous attaquer sérieusement à ce problème ». Ça promet…

Christian Dutertre a lu les trois questions diverses adressées par Nicolas Pigasse. La première concernait les déchets verts : quelle mesure compte mettre en place la commune après la décision de la CMB de ne plus assurer le retrait des déchets verts à la date du 1er janvier 2023. Hubert Guillotte : « la compétence reste pour le moment à la CMB » Ou l’art de botter en touche ! Lors du conseil communautaire, il avait été bien précisé qu’il appartenait à Agon-Coutainville de proposer des solutions… La CMB se débarrasse d’un service – une décision très contestée si l’on en juge par vos commentaires mais garde la main sur la compétence !!!! Bon courage à Hubert Guillotte pour la gestion de ce dossier…

La deuxième question était adressée plus directement à Christian Dutertre : « La CMB veut redonner des compétences aux communes. Quelle est votre position ? » Réponse du maire : « Je suis pour un collectif public fort. Rien n’a été décidé pour le moment.» Christian Dutertre qui défend corps et âme la CMB… Un gag surtout quand on sait qu’il a pris la décision de ne pas y siéger… Hubert Guillotte est venu à sa rescousse : « N’anticipons pas ». « Oui la situation est tendue financièrement et compliquée. » Nicolas Pigasse a insisté : Jacky Bidot, – président de la CMB- lors de la précédente réunion a reconnu que des décisions seraient bientôt prises. « Nous devons travailler et nous organiser différemment ». Cela aura des impacts certains sur le budget à venir de notre commune. Anticipons au contraire ! »

Troisième question diverse : elle a été posée indirectement par un habitant de rue d’Halborg, qui faute de réponse des équipes municipales a demandé à l’équipe de Cap 2020-2026 de la en conseil : pouvait-il utiliser en tant que piéton la piste cyclable ? En sachant qu’il n’y a plus de place pour marcher sur les bas côtés – Il s’est dit « agressé » à plusieurs reprises par des cyclistes » La réponse a été apportée par Michel Pfeiffer : « oui il peut l’emprunter, il ne s’agit pas d’une piste mais d’une bande cyclable. En revanche il faut respecter les cyclistes, les stops et les priorités à droite. On a le même problème avec la bande de l’avenue de la Mer » Nicolas Pigasse s’est dit étonné qu’aucune réponse officielle n’ait été faite à cette personne malgré la requête effectuée en due et bonne forme. « On répond pourtant chaque fois aux demandes », a indiqué Christian Dutertre. Isabelle Bouyer-Maupas et Nicolas Pigasse ont rappelé au maire que de nombreux mails restaient sans réponse… « Un vrai problème de communication qui nous est souvent remonté… »

Encore plus d’animation dans les échanges avec le public qui ont suivi les questions diverses…

– Jean Marie Schuller est revenu à la charge sur le dossier des déchets verts : « C’est une décision nulle, anti-écologique qui va pénaliser de nombreux habitants ». Réponse d’Hubert Guillotte : « je l’assumerai ». Bon courage – une nouvelle fois- à lui surtout si rien n’est proposé rapidement par la commune… Le premier janvier arrive vite…

– Isabelle Daridon est intervenue en tant que représentante de l’Asa pour signaler le danger d’un banc placé à hauteur de la Plancha à proximité des rochers. « Ce banc est un danger pour les familles, on vous avait demandé de le déplacer, vous n’avez rien fait. Il incite les enfants à monter sur les rochers». Réponse de Jean Lemesle, toujours aussi délicat…,  : « Les enfants ? Le danger ? Les parents n’ont qu’à surveiller leurs enfants ! » Isabelle Daridon a demandé à ce que son intervention figure dans le compte rendu du conseil municipal. Refus catégorique du maire : les échanges lors des questions-réponses ne doivent pas y apparaître ! ( Sic) Une bonne raison supplémentaire de lire ce compte rendu et de le partager…

– Madame Jeanne, avec beaucoup d’émotion a pris la parole pour dénoncer la fermeture le samedi matin du cimetière. – Il faut demander une clé en mairie si la porte n’est pas ouverte- et regretter qu’il soit impossible d’y circuler en voitures. Hubert Guillotte : « c’est ainsi que cela se fait dans la plupart des cimetières, et vous n’êtes pas sans savoir que le cimetière va être prochainement agrandi. » Madame Jeanne propose d’organiser un rassemblement un samedi devant le cimetière afin d’attirer l’attention et de faire signer une pétition. « Des gros plots ont récemment été déposés sur les tombes par des agents pour nettoyer les allées. Ils n’ont pas été reposés. » Isabelle Bouyer-Maupas qui depuis le début du mandat dénonce la gestion du cimetière a ajouté : « certaines tombes ont même été rayées à cette occasion. »

Enfin dernière intervention, celle de madame Girard qui s’est étonnée des deux sens interdits installés récemment à hauteur du chemin de la Haule, et des détours qu’ils impliquaient. Le maire, sûr de lui : « nous avons eu les félicitations du collectif des riverains ! »

On retiendra que la mairie sera inaugurée le 25 octobre prochain en compagnie du Préfet. Et pour l’occasion le maire louera un minibus – sic !-pour faire la tournée des réalisations : maison des associations, foyer des Marettes, Il en profitera pour lui faire découvrir l’état de la route qui mène à la Pointe d’Agon. «Il va falloir beaucoup d’argent pour la restaurer, profitons de l’occasion… » Espérons que le Préfet ne cherche pas la piste cyclable… Depuis le temps qu’elle doit voir le jour…

Fin de conseil.

N.P